Tout sur le Coteaux du Layon "Villages"
Mystérieux et charmeurs, les Coteaux du Layon racontent l’alchimie entre les coteaux angevins, le Chenin et les vignerons. Vins à l’équilibre parfait, leur gourmandise suscite l’émotion et les moments festifs, pour ceux qui profitent de la vie et des plaisirs de la table.
L’aire d’appellation des dénominations géographique complémentaires s’étend sur 6 communes du Maine et Loire bordant le Layon, petit affluent de la Loire : Beaulieu-sur-Layon, Faye-d’Anjou, Rablay-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubinde- Luigné et Saint-Lambert-du- Lattay.
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Chiffres clés
Chiffres issus d’une moyenne des récoltes des 5 dernières années
155
Ha427k
Hl100
Producteurs
Origines
Histoire
Les vins blancs du Layon ont donné à l’Anjou sa notoriété dès le Moyen-Âge. Ce sont les négociants hollandais qui firent développer le vignoble des bords du Layon à partir de 1579, les hauts degrés alcooliques atteints (16-17 % vol.) permettant une meilleure conservation lors des voyages.
En outre ces vins correspondent aux goûts des consommateurs d’Europe du Nord et seule leur grande qualité (et donc leur prix) leur permet de supporter la taxe d’exportation par la Bretagne. La récolte par tries successives de grappes botrytisées est répertoriée depuis le XVIIIe siècle.
V | Introduction de la vigne en Anjou | Les premières traces de viticulture dans la région de l'Anjou, remontent à l'époque gallo-romaine au Vème siècle. La culture de la vigne est introduite par les Romains, qui reconnaissent le potentiel viticole de cette région. |
X | Développement par les moines | Au Xème siècle, les moines bénédictins développent la viticulture dans la région. Ils plantent des vignes sur les coteaux ensoleillés du Layon, ce qui pose les bases de la réputation de qualité des vins de la région. |
XV | Emergence de la réputation des vins | Au XVème siècle, les vins de l'Anjou, y compris ceux de la vallée du Layon, commencent à acquérir une réputation au-delà de la région. Ils sont particulièrement appréciés à la cour de France et par les négociants hollandais, qui exportent ces vins vers l'Europe du Nord. |
1950 | Création de l’AOC Coteaux du Layon | L'appellation est officiellement reconnue en 1950. Cette date marque la reconnaissance officielle de la qualité et de la spécificité des vins produits dans cette région de la vallée de la Loire. |
Présentation
L’aire d’appellation des dénominations géographique complémentaires s’étend sur 6 communes du Maine et Loire bordant le Layon, petit affluent de la Loire : Beaulieu-sur-Layon, Faye-d’Anjou, Rablay-sur-Layon, Rochefort-sur-Loire, Saint-Aubinde- Luigné et Saint-Lambert-du- Lattay.
Sol et climat
De type océanique tempéré et particulièrement sec. Les zones délimitées correspondent à des situations de coteaux bien exposés et ventilés qui favorisent la précocité de la végétation (microclimat dans lequel pousse une végétation méditerranéenne) et l’obtention systématique de vendanges surmûries.
Méthodes culturales
Densité minimale de 4000 pieds/ha.
Rendement 30 hl/ha
Contrainte technique : Vendanges manuelles par tries successives de raisins arrivés à surmaturité et présentant une concentration par l’action, ou non, de la pourriture noble.
Terroir et vins
Les sols de schiste de l’Anjou noir, grès et argile confèrent une minéralité unique et permettent une bonne rétention d'eau, favorisant une maturation lente des raisins.
Le climat océanique tempéré, influencé par la Loire et ses affluents, crée des conditions idéales pour le développement de la pourriture noble (Botrytis cinerea), essentielle pour la concentration des sucres et des arômes.
Cette combinaison unique de sols, climat et topographie donne aux vins une complexité aromatique et une acidité équilibrée, caractéristiques des grands moelleux de l’Anjou.